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Évangile : « Votre paix ira reposer sur lui » (Lc 10, 1-9)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
parmi les disciples,
    le Seigneur en désigna encore 72,
et il les envoya deux par deux, en avant de lui,
en toute ville et localité
où lui-même allait se rendre.
    Il leur dit :
« La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
    Allez ! Voici que je vous envoie
comme des agneaux au milieu des loups.
    Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales,
et ne saluez personne en chemin.
    Mais dans toute maison où vous entrerez,
dites d’abord :
‘Paix à cette maison.’
    S’il y a là un ami de la paix,
votre paix ira reposer sur lui ;
sinon, elle reviendra sur vous.
    Restez dans cette maison,
mangeant et buvant ce que l’on vous sert ;
car l’ouvrier mérite son salaire.
Ne passez pas de maison en maison.
    Dans toute ville où vous entrerez
et où vous serez accueillis,
mangez ce qui vous est présenté.
    Guérissez les malades qui s’y trouvent
et dites-leur :
‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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La vie éternelle, en coup de vent…

porte ouverte d’église vers dehors

Des événements récents m’ont conduit à me demander à nouveau : que deviennent les personnes à leur mort ? Cela peut nous paraître plaisant d’imaginer qu’elles poursuivent une autre vie, mais en même temps un doute monte en nous  : n’est-ce pas par confort que nous croyons cela ? Ne devrions-nous pas admettre courageusement qu’il n’y a rien après la mort ? C’est une question qui se pose depuis des siècles.

La foi chrétienne ne présente pas une vie qui continue sur le mode de cette vie que nous connaissons, mais une vie transformée. Ce n’est pas que nous sommes immortels, mais nous sommes appelés à la vie par le Dieu vivant, depuis que la résurrection du Christ a ouvert le chemin. C’est Dieu qui appelle à la vie, il y appelle tout homme parce qu’il lui propose une relation vivante avec lui.
Ainsi, croire à la vie éternelle, ce n’est pas peureusement espérer que tout continue plus ou moins comme avant, mais c’est accepter audacieusement que notre vie soit agrandie, amplifiée, dans un échange d’amour à l’échelle de Dieu.

C’est aussi accepter la purification qui va avec. Dieu nous appelle à une vie belle, immensément belle, et l’étroitesse de nos mesquineries doit craquer à la porte du paradis. Prions pour que nous l’acceptions volontiers, que nous ne cramponnions pas à un petit confort, ni à nos idées toutes faites, ni à nos autojustifications, afin de vivre la grande vie du ciel.

Nous sommes faits pour cette grande vie. Parfois je me demande  : la vie ne s’arrête-t-elle pas au dernier souffle ? N’est-ce pas là le signe que la vie s’éteint, et qu’il n’y en a pas d’autre ? Mais je me dis aussi  : notre vie est bien plus que notre souffle. Nous ne faisons pas que respirer, réaliser des projets, construire des choses, inventer des nouveautés. Nous sommes capables d’aimer, de faire des promesses et de les tenir, de vivre une relation par-delà les limites du temps et de l’espace. Ce sont des choses qui dépassent de loin la vie animale, la capacité de bouger et de faire. Il y a en nous une vie qui a commencé par tous ces actes d’amour quotidiens et qui ne se termine pas avec notre dernier souffle parce qu’elle est plus grande que cela.

avec un peu plus de détails

Cette vie jaillit de l’âme que Dieu nous a donnée dans notre ressemblance avec lui. Une âme pour aimer. Une âme qu’il ne faut pas regarder comme une sorte d’objet clos sur lui-même, avec des propriétés immortelles, mais qui est donnée dans une relation, qui est capacité de relation, qui est appelée à la vie par l’auteur de la vie qui l’a fait exister. Cet appel, devenu inaudible et incroyable par le péché, le Christ l’a lancé à nouveau lorsqu’il est parti nous préparer une place. Par la rédemption, l’appel de Dieu peut retentir efficacement dans le cœur de l’homme.

Cela dès avant la résurrection finale. Ce qui reste de nous à notre mort, ce n’est même plus notre corps. Notre corps, il est imprimé dans notre âme et il attend la résurrection finale. Mais ce qui reste de nous, notre dépouille, l’Église la tient en grande considération. Quel que soit ce qu’il deviendra, nous y voyons la semence de ce corps glorieux que nous recevrons à la résurrection de la chair et qui achèvera de rendre notre vie pleine. Que le Seigneur affermisse en nous cette espérance de ses grands projets.

Christophe C.

Cicalpa, Équateur, 2009

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